CITY TRIP à Prague

Hello, Prague. Praha. City trip familial de début d’année, nouvelle coutume familiale qui pourrait nous emmener à New York d’ici quelques hiver. Mais ça, c’est une autre aventure.

Avec quelques jours de retard… il est là! OuF! Faut dire qu’entre un déménagement et un emménagement de transition obligatoire chez les parents, il a fallu s’adapter et trouver le temps de tapoter. Mais, ça y est, je me pose et je tapote. Entre trois demandes et deux interpellations parentales, pendant que l’amoureux qui tente de rester aussi calme qu’Olympe est partie tapoter lui aussi, mais ailleurs.

Prague… je ne sais pas trop pourquoi je voulais absolument y aller.  Mais je voulais absolument y aller… Les couleurs sur les reportages publicitaires, sans doute, et l’idée que cette ville minuscule soit la ville de la musique…. Re sans doute.

Prague, let’s Go!

3 jours et deux nuits. Choix arbitraire et pécuniaire, surtout.

On ne s’est pas cassé la tête bien longtemps, on a plongé sur Airbnb et en quelques clics, nous avions trouvé l’hôte à la hauteur de notre budget mini et validé la réservation. Au final, nous sommes partis la première semaine de janvier (pendant les vacances scolaires puisque ma fonction d’enseignante ne m’en laisse pas trop le choix…) pour 120 euros par personne: logement et vols (Raynair) aller et retour compris!

 

En quelques mots: on a bien mangé. On a bien rit. On a bien vu. On a bien écouté. On a bien marché.

 

JOUR 1

On a de suite acheter des tickets de transports pour 3 jours. Puis, ho, on a sauté dans le premier bus vers la ville et en 40 minute nous voilà à la gare des trains pour déposer nos bagages à la consigne (un truc comme quatre euros pour un gros casier dans lequel on a casé nos 4 valises)

Et ni une ni deux, on saute (on a beaucoup sauté) dans le métro. Direction: Place Venceslas (la place de la vieille ville). On aperçoit déjà des jolies façades colorées refaites après le printemps de prague à l’identique des originales (sauf les couleurs, bien évidemment) Avant d’apercevoir la place ( toujours envahie par le marché de noël), on tombe (ben oui quand on saute, après on tombe), nous tombons donc sur l’horloge astronomique, une curiosité pleine d’histoire qui su intriguer la scientifique en moi (cachée très loin depuis la fin des secondaires).

 

Et direction le quartier juif et le tour des synagogues. Bon rien, n’y fait, ma préférée reste celle qui ressemble à un bonbon rose au pays de Jasmine: la synagogue de Jérusalem.

 

Là, on a eu faim. L’amoureux nous avait parlé d’une petite adresse qu’il avait repérée, une boucherie qui ne désemplissait jamais. Par la suite, j’appris que c’était un incontournable des visites pragoises: manger dans une boucherie. Et je crois que nous n’avons rien perdu à choisir la notre. Rien n’est indiqué en anglais. Mais avec un peu de déductions à forces de zieuter les plats des voisins et une serveuses fort sympathiques, on a fini par manger ce que nous espérions (à une exception près mais ça ne compte pas). La viande y était succulente et la bière en libre service à la pompe… Ah oui, juste, le nom de cette adresse, NASE MASO.

Bière en self service

Petit tour à la maison municipale qui donne de somptueux concert d’orchestre en soirée et dispose

de deux restaurant et un incroyable bar américain au sous sol, le plus vieux bar de Prague.

Maison municipale

 

Le plus vieux café de Prague

 

Puis, subitement, une envie de cacao chaud, hop, on se retrouve (volontairement) au café impérial, le restaurant de l’hotel du même nom. Une bâtisse art déco aux incroyables détails rococo à souhait ( on notera les robinets en cygne dorés…).

 

Récupération des baguages et découverte de notre Airbnb. Accessible en une dizaine de minutes depuis le centre, à cinq minutes de la gare des trains. Tram et métro à 5 minutes de marche.

Airbnb

 

Et le soir nous avions réservé à l’opéra de Prague. Bon, nous étions morts crevés mais on eu le plaisir d’assister pour 17 euros, dans la galerie certes, mais dans cette somptueuse salle, à une représentation de Madame Butterfly. Et, je ne le savais pas encore, mais j’adore la musique de cet opéra. Pour le coup, on est sorti passé 23h, on a fini au KFC à quelques pas.

Vers une heure du matin, nous nous sommes endormis la tête pleine d’idées et d’envies pour le lendemain.

JOUR 2

Cocorico, le jour se lève et les estomacs crient famine. No soucis, l’amoureux avait déniché (encore lui!) une petite adresse aux allures forts sympathiques au centre ville, à 3 minutes de la place de la vieille ville… nous nous y sommes donc rendu. Et, oh mon dieu!, le bonheur des papilles dès l’aube! Pancakes, spécialités locales revisitées, bacon, oeufs, jus de fruits frais,… le brunch parfait! Le must? Mis à part la déco industrio-danoise… l’accueil des plus chaleureux et l’addition plus que raisonnable pour l’orgie que nous nous sommes enfilée.

 

Résultat, le lendemain nous n’avons pas hésité longtemps, nous y sommes tout bonnement retourné, ce qui n’a pas manqué de faire sourire les patrons.

Tout se trouve à deux pas l’un de l’autre. Quelques mètres plus loin donc, nous passons le fameux pont Charles. Une atmosphère très calme, une fois encore, se dégage de cette fourmilière humaine. Musique, peintre, petits artisans,… la vie semble être celle d’un autre temps.

Quelques chevauchées plus loin, nous admirons le mur Lennon, peint et repeint à l’infini, devant lequel apprentis blogueurs sont rassemblés en masse pour saisir l’image qui fera mouche.

Un peu plus loin encore, le musée Kafka, que nous ne visiterons pas, protégée par la double statue aux effigies du grand penseur, urinant face à face en toute pruderie.

On remonte la vieille rue aux façades pastels et on arrive à l’église saint Nicolas avant de continuer à gravir les marches et d’arriver dans l’enceinte du château et de ses trésors. On notera brièvement: la ruelle d’or, la somptueuse cathédrale Saint Vita et la surprenante Basilique Saint Georges.

 

Après ces découvertes, on prend un tram qui passait par là. Ou presque. Et on découvre, soleil couchant, Fred et sa Ginger de briques: La maison dansante. Des expositions sont organisée « dans Ginger ». Pour notre part, nous avons grimpé jusqu’au rooftop afin d’admirer la ville dans la nuit. L’accès au roof top est payant: 4 euros par personne…sauf si vous consommé, et il serait vraiment dommage de ne pas profiter d’une bonne bière dans les airs. D’autant plus que la Corona est vendue pour moins de 3 euros, de quoi se faire plaisir sans culpabiliser.

 

Avant de passer se prélasser dans un bon bain chaud, nous sommes passés voir la tête de Géante de Kafka toute en mouvement psychanalytique. Décidément la modernité de cette ville emprunte d’histoire rend hommage avec justice au penseur.

Le resto du soir, n’est pas à conseiller. On n’y mange bien mais sans recherche aucune. Les prix sont exorbitants. Et visiblement, ils n’ont jamais appris à servir des apéritifs… Ceci dit, la déco était au rendez-vous et promettait un bon moment. Dommage!

 

 

JOUR 3 

Après avoir engloutis notre brunch, nous sommes passer admirer les merveilles du Clementinum de Prague. Celui-là même qui bouleversa la vie praguoise. Bibliothèque somptueuse, travail et observatoire astronomique, salle des miroirs,… Tant de trésors dans un cet endroit caché.

 

Puis nous avons flâné encore un peu …

avant de prendre un dernier repas. Ici, on nage en plein République Tchèque. Pas de chichis dans la déco, repas cantine et bière à prix dérisoire. Mais la qualité de la viande était impressionnante et on peut maintenant se vanter d’avoir mangé local! L’adresse avait été recommandée par le guide du routard: Ferdinanda. Ne nous arrêtons pas aux apparence :-)!!!!

On regrettera sans doute de ne pas avoir profiter de l’escapade en ancêtre. Rien n’y fait, on n’a jamais le temps de tout faire! Je pense que l’expérience peut être sympathique si on est plusieurs et pas hors de prix (compter 50€ pour 45 min, et 80 pour une heure. Moins cher que les gondoles à venise). À faire en début de séjour pour repérer les lieux et savourer l’arrivée.

Nous nous sommes donc arrêter là.

… Et l’avion fut repris, dans l’autre sens. Et à la maison, nous sommes arrivés.

 

Un vrai moment qui a su faire du bien. Les mots ne peuvent jamais remplacer complètement ce qui se passe dans les yeux et dans les coeurs lorsque la magie d’un lieu vous traverse. J’espère vous avoir donné envie de voyager et d’être curieux encore et encore et toujours.

Je vous retrouve, sans faute cette fois, la semaine prochaine, pour vous parler de mes aventures hypothécaires….

Parole de Pêche

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