#summer2017 #tuscany

Ciao a tutti!

Avant-propos:

Cet article s’est annoncé bien plus long que prévu. Je vous conseille donc d’embarquer directement pour quelque chose de cosy, courrez vous faire une tasse de thé, ou si vous voulez d’ores et déjà vous laisser bercer par la dolce vita: une tasse de café…

 

Et c’est parti!

Me voilà rentrée depuis quelques jours de toscane, et les mots me manquent. Comme un stylo laissé trop longtemps sur le bord du bureau mon encre ne semble plus trouver le chemin de mes doigts. Le bonheur sans doute d’avoir fait de ces quinze jours italiens une bulle protégée du reste. Je ne sais pas d’où me vient cette capacité particulière à faire fi de tout lorsque je ferme à clés la porte de la maison et que la voiture chargée s’ébranle avec lourdeur sur l’autoroute… une histoire de famille, sans doute, un petit quelque chose transmis par ma mère, à coup sûr.

Quinze jours en toscane. Bon la toscane c’est pas la Sicile. Bam. je rentre dans le vif du sujet. Un peu semblable à la description générique que je donne depuis mon retour aux amis qui t’attendent avec, sourire aux lèvres, ces mots fatidiques: « Alors? C’était comment? »…. C’était comment… c’était beau. C’était dépaysant (moi du moment que je n’entends pas parler français, je suis dépayser. C’est simple et efficace.), un brin plus cher que la Sicile et une mer moins accueillante (la mer était magnifique, rien à en dire). L’impression que ces italiens qui vivent du tourisme essentiellement (de leurs terres certes, mais dont les bienfaits sont vendus aux touristes) ne les apprécient pas particulièrement. Une sensation bizarre, qu’en toscane, ils attendent leur du! « Si tu viens dans nos terres, étrangers, c’est que tu l’as choisi, alors tu DOIS accepter ce que nous, d’ici, nous te proposons. Je suis sans nul doute un peu tranchée dans mes propos. Ils le seraient, je pense, beaucoup moins, si nous n’avions pas été en Sicile l’an passé. Contrairement aux oui-dire courant, les siciliens chérissent le touriste avec bienveillance et respect. Ce qui m’a manqué un peu partout en toscane.

Mais rassurez-vous, j’ai passé d’excellentes vacances! Notre petit air BnB était absolument charmant, un peu perdu au dessus d’un colline sans boulangerie, mais charmant, un hôte certes discret (nous ne l’aurons guère croisé de tout le séjour) et le confort dont nous avions besoin pour réussir cette escapade. A 15 minutes en voiture de criques aux eaux transparentes et à 30 ou 40 minutes de la plupart des villages pittoresques du sud de la Toscane.

Un séjour en amoureux comme ma vie chargée en avait bien besoin (Il est courageux tout de même cet homme là!), un peu d’attention, une mer agitée et resplendissante et des pâtes!

Côté gastronomie, une fois encore, la comparaison était inévitable. Les restaurants et même les supermarchés offrent des produits d’aussi bonne qualité, mais les prix sont plus élevés qu’en Sicile. Ils restent bien sûr tout à fait acceptables mais varies beaucoup et de façon considérable de kilomètres en kilomètre. Par contre, contrairement à la france, par exemple, plus la ville est touristique plus les prix descendent, répondant ainsi d’avantage à la logique de l’offre et la demande qu’à celle de l’attrape touriste, ce qui, personnellement, m’a plutôt plu!

Passées mes impressions sociologiques et commerciales, l’architecture tant Gothique que Renaissance est impressionnante de vie, de couleur et de conservation! J’avais déjà eu le plaisir de foulé les rues de Florence, Rome et Sienne, mais ces petits villages semblent tous rayonner de leur vie d’antan. Il y raisonne quelque chose de poétique et de paisible. Plusieurs fois, je me suis dite : » Là, je pourrais m’Installer avec mon ordinateur et plusieurs bouquins, je pourrais y rêver et écrire pendant des heures, sereinement, à l’ombre d’un pin… » . La dolce vita vient de là. Elle est, à mon sens, le résultat puissant de ces briques et de cette flore imprégnée d’art et de rigueur en toute douceur et légèreté. On ne sait plus qui de la nature où de l’artiste inspire l’autre. Le premier se marie au second pour une pérénité impressionnante. Il en va de même pour les artistes contemporains. Il est agréable d’observer des oeuvres temporaires s’inviter avec tant de grâce dans des décors vieux de plusieurs siècle. Rien n’est en trop. Tout semble trouver sa place…

Quant aux bonnes adresses,..; et bien je pense avec certitudes que nous aurions dù préparer ce voyage davantage. Mais, je n’avais ni le temps ni l’énergie pour le faire. Ce matin encore en recherchant le nom exacte d’un petit village traversé, je suis tombée sur des piscines naturelles sublimes non loin, piscines dont bien évidement nous n’avions absolument pas connaissance. On ne peut jamais tout faire dans un voyage, mais j’avoue de jour en jour tomber sur des petits trésors qu’i m’aurait plu de rencontrer…Tout ça pour en venir à un triste fait, le Routard m’a déçu! Depuis toujours et pour toutes mes destinations (même Hong Kong) il se révèle l’allié indiscutable (comme je vous l’avais déjà it d’ailleurs), mais là! Il n’a pas fait son boulot! Quand il s’agit des « grosses villes » aucun soucis: Florence, Sienne, … détails et anecdotes permettent de profiter des lieux sans regret. Mais le Maremme et le Val d’Orcia sont fort pauvres en bons plans et plans incontournables. Il y’a bien entendu énormément de villages et contrées, mais zut! Si le roaming n’avait pas disparu, sans google et les moteurs de recherches nous serions passés à côté de plus de choses encore. C’est dommage.

 

I. Scarlino

Cala Violina

II. Val D’Orcia

Un road trip ensoleillé à travers champs et collines, à travers chaleur et villages, … Eglises, Histoires et vins…

Castiglione d’Orcia

Une cathédrale perdue dans les montagnes,… un oasis de calme et de liberté…

Bagno de Vignoni

Un micro village, au centre une baignoire naturelle à 52°… et aux abords les merveilleuses sculptures de Daniella Capaccioli…

San Quirico d’Orcia

Encore un micro village, une église, un puit, un cloché,… et une adresse de tagliere à se taper les fesses par terre 🙂

Pienza

Sans aucun doute, le coup de coeur de cette virée. Plus calme, plus paisible et moins touristique que les autres arrêts. Roméo + Juliette y trouva le décor parfait pour plusieurs scènes du film, et on comprend aisément ce qui a pu faire fondre Baz Lehmann.

Montepulciano

Montepulciano, qui doit sans doute avoir du charne mais l’allée d’arrivée touristique fut un peu trop envahissante pour nous. Le lendemain, la ville accueillait un festival des arts de rues et de la scène, on n’a donc pas pu profiter de cette place décrite comme la plus impressionnante du Val d’Orchia.

Et enfin, Montalcino

Honnêtement, sans grand intérêt mais sur la route du retour, notre estomac nous a fait nous y arrêter. Repas qui, lui aussi, ne nous laissera pas un souvenir impérissable.

III. Isola d’Elba

L’idée c’est de profiter des magnifiques plages blanches aux eaux transparantes. Et vu comme c’est vallonné, l’idéal c’est le scooter! Bon, on n’avait pas envie de dépenser des sous en plus, donc nous n’avons pas loué de scooter, nous avons marché jusqu’au deuxième et troisième plage (parce que la première était un peu envahie et à juste titre c’est la seule des trois premières à être de sables, les deux suivantes sont des plages de petites pierres)

Nous avons donc pris le ferry à Piombino… Un ferry Batman, une attraction à lui seul. J’ai adoré!

On s’est aussi laissé tenter par une glace, à tomber! Nous avons, il faut bien l’avouer, manger une quantité effroyable de crème glacée! Mais celle-là, était franchement pas mal. Toutes bio et composé de produits « locaux » (localité élargie à la toscane tout entière, mais locale tout même) : Zéro Gelato, en bord de port, à la jointure entre le port de plaisance et le port des ferrys.

Et le top du top, mon petit conseil, c’est de reprendre le dernier ferry… 20h40… de s’installer sur le pont, face à l’île… et d’ouvrir les yeux. Juste ouvrir les yeux. Et laisser l’île s’éloigner à mesure que le soleil se couche. Sans conteste, l’heure la plus romantique de tout le séjour… Un vrai moment de poésie.

IV. Massa Maritima

V. Volterra e San Gimignano

VI. Parco Nationale della Maremma e Grosseto

et souper à Grosseto… une adresse charmante à trente seconde de la place,… Numéro Nove

VI. Saturnia et ses termes gratuits

VII. Sienne

Et la meileure Pizza du séjour, mangée avec paresse devant un couché de soleil. Encore un. Et une vue en contre plongée sur une ville grossissant à vue d’oeil.

VIII. Cala Gesso

Une toute petite baie qu’il vous faudra remonter après baignade… mais je vous assure ça vaut le coup! J’ai failli mourir de chaud en remontant, et j’ai maudit cette idée mais franchement, cette baie au sable fin à l’abri de la foule est dingue. Bon, la mer était complètement agitée et les vagues énormes pour le coup, mais je me suis amusée comme une enfant !!

 

Je tenais à vous transmettre rapidement mes impressions de peur que celles-ci ne s’évaporent.Cette article est sans doute un peu brute et mal agencé. Il mériterait plus de détailles et plus de précisions. Mais c’est ça aussi la magie du blog. Une poussée, un élan de lettres qui viennent taper l’écran en toute malice. Je ne m’excuserai donc pas. Mais je vous promets de revenir rapidement 🙂

Parole de Pêche.      

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