Giro per la Sicilia — #happysummer

Hello vous!

Je sais cet article aurait pu voir le jour bien avant (la Sicile, c’était il y a un an déjà). mais avec l’arrivée de l’été je me suis dit que c’était « just in time ».

Donc, donc, donc,… Commençons du début et expliquons les choses calmement (sans s’égarer, s’il-vous-plait). L’an dernier, comme cette année d’ailleurs, nous avions besoin de vacances plus que jamais, dès février. Mais, comme cette année d’ailleurs (encore!), le budget était serré. Nous rêvions de sables blancs, d’eaux turquoises, de plages désertes, et d’un vrai moment en amoureux loin de tout. Coupés (ou presque) des habitudes et du quotidien à cent à l’heure.

Exploration booking et airbnb en cours,…

On rêve, on s’évade, nous sommes déjà en vacances,… Mais tout nous semble hors budget pour quinze jours. Puis zut, j’ose.

Mon cher et tendre est espagnol. Il n’a donc jamais mis les pieds en Italie, en bon madrilène respectable qu’il est. Mais zut et re-zut, moi, depuis toute petite je suis envahie des retours de vacances de mes copines de classe siciliennes ou calabraises qui m’ont toujours vanté leurs étés comme le paradis au pays. Je me lance, je montre à l’amoureux, les photos et les paysages, je vais jusqu’à lui glisser l’une ou l’autre adresse de bed&breakfast repérés en douce,… Il ne dit rien. Il regarde. Il tapote sur son clavier. On s’endors. On n’en reparle plus les jours qui suivent. Et, un soir, l’air de rien, il me montre des images, un circuit possible, le tour d’une île, il est convaincu. Il faut aller en Sicile. C’est magnifique. C’est pas cher. Les vols et locations de voiture plus accessible que partout en Europe. Et, note non négligeable, la nourriture italienne a déjà toutes ses faveurs. Reste plus qu’à oser le dire à son père… Mais ça ma foi, moi, je n’en ai pas grand chose à faire 🙂

Les jours passent et le plan se dessine. Certes, en quinze jours nous ne pourront pas tout faire. Il va falloir faire des choix.

Un vrai travail d’équipe s’est alors mis en place. Rivés à notre ordinateur respectif, face à face, la mission commençait!

Première pointValider les étapes. Choisir ce que nous souhaitons voir et découvrir. Et créer un parcours cohérent.
Deuxième point: Puis, déterminer les nuits nécessaires pour chaque destination. Avoir un plan clair et daté.
Troisième point: Booker l’avion. Après analyse, nous sommes partis pour 100€ aller-retour avec RYANAIR.
Quatrième point: Repérer pour chaque étape des petits lieux sympas et stratégiques pour dormir (soyons honnête, en Sicile c’est pas le temple du design chic ni du bon goût, mais qu’importe nous ne sommes pas là pour visiter des lits!). C’est BOOKING qui se révélera le plus pratique ET le moins cher. Entre petits hôtels et B&B, nous avons réussi à nous en sortir pour moins de 300€ par personne pour l’ensemble des nuités, petit-déjeuner compris. Mais pas de secret, ça prend un peu de temps et de recherches.

Je vous disais nous avons dû faire des choix. Nous n’avons pas grimper le cratère de l’Etna. Nous n’avons pas paresser le long des gigantesques plages du nord de l’Ile. Nous n’avons pas cuit dans la Vallée des Temples. Et nous avons sans doute loupé des trésors. Mais je vous assure, nous avons pris un bain d’images et de moments à couper le souffle. Nous avons bien mangé aussi, et pour vraiment pas cher. Notre meilleur allié côté bonne adresse? Le Guide du routard!

Avant de vous embarquer, au travers de nos images dans un tourbillon de lumière chaudes et d’eaux transparentes. Laisser vous traverser par ce qui fut notre musique de route l’an dernier. Un brin de nostalgie pour les oreilles, et une vague ensoleilée pour le moral.

 

C’est bon, vous êtes installé?

 

C’est parti!

PALERME – Jour 1

Nous avons atterri en fin de soirée à Palerme, récupéré à l’aéroport la voiture louée par internet en low cost, direction notre B&B White, puis 5 petites minutes de Marche et à 22h30 passées, nous voici installés pour notre premièr plat de pâtes (BUATTA, RESTAURANT) ! Puis dodo!

En Sicile, on dort toujours au bon endroit! les B&B et autres points de chutes permettent une exploration facile. On se lève. On enfile le premier short de la saison. Enfin! Et hop, nous voilà au centre ville de la capitale Sicilienne. En deux bonnes heures le tour des petites choses à voir est fait. Mais c’est un début architecturale fort sympathique. On est passé acheter de quoi se faire un sandwich et un bouteille d’eau fraiche, vers 13h. On est passé le long du port sous une chaleur de début juillet tout à fait supportable (bon 31° tout de même, mais supportable) et nous avons pris la route vers Scopello.

SCOPELLO – La TONNARA – J2

Point de chute dodo officiel: Castellamare. Un tout petit village balnéaire, loin de la foule, entre charme d’antan et modernité. Le logement n’était pas top, mais tout dans cette région est un peu plus cher et franchement ringard. Mais encore une fois, nous n’étions pas là pour faire le tour de B&B siciliens.

Nous arrivons donc, et pour la petite anecdote, notre propriétaire n’était pas sur place, après des fouille en 4G ralentie, nous avons retrouvé sur Booking le numéro du proprio et nous nous sommes lancés dans une conversation téléphonique dans un anglais aussi peu maitrisé chez mon interlocuteur que chez moi! Une chouette aventure.

Nous avons ensuite explorer nos premières eaux siciliennes à la Tonnara. Non loin de là. L’entrée est certes payante, 4€ par personne mais le cadre et la paisibilité des lieux valaient la peine. Puis, on voulait vraiment se baigner dans des eaux claires.

En soirée, nous avons arpenter Castellamare, bus un Spritz, et mangé les meilleures pâtes de tout le séjour,des BUSIATE (pâtes siciliennes artisanales, même en commerce vous n’en trouverez pas en dessous de 3€) à l’encre de sèche et aux calamars frais, dans une minuscule adresse, La Cucina elle Meraviglie, qui ferait fuir n’importe quel européen aimant un peu le confort ou le semblant de design ou qui a simplement du goût… 4 tables de jardin en plastique sur une terrasse en bois à l’allure incertaine, une carte exclusivement en Italien, la grand-mère assise dans son fauteuil roulant à droite de l’entrée du restaurant. Une charmante demoiselle tout sourire, la serveuse, repère, heureusement, que nous parlons français, et oh, bonheur, elle a fait un séjour en france, et maitrise la langue française avec audace. On aprend ainsi, que son père est le propriétaire de cette petite adresse (une fois encore, renseignée par le routard, oui, de nous même, on n’aurait pas osé!) et que ce petit lieu est géré avec amour et passion au gré des arrivages de pêche (amoureux de la viande, ne passez tout de fois pas votre chemin le seul et unique morceau mis à l’honneur quotidiennement était superbe à voir) car oui, comme à l’ancienne, on vous propose de venir choisir vos poissons et si fantaisie (autre que proposée par la carte) vous venait, exprimer là et le chef s’adaptera. Inutile de préciser que nous sommes sortis ravis, le portefeuille souriant. Ah, j’allais oublier, c’est ici que nous goutâmes notre premier cannolo, la pâtisserie artisanale sicilienne par excellence (attention, certaines peuvent être franchement infâmes).

SCOPELLO – LA RéSeRVe NATUReLLe – J3

Le jour de la marche!

La reserve naturelle est un lieu qui vous permet d’accéder, moyennant de bonnes jambes, à plusieurs plages inaccessibles autrement, même en bâteau. Plages paradisiaques, eaux limpides, et palmiers sauvages. 5€ l’entrée, parking et plan compris (ouverture du site de 7h à 19h). Il n’y a pas à dire, ça vaut le coup!

N’oublier pas les chaussures de marches, et la bouteille d’eau, vous voilà parti pour quelques heures de marches avec arrêt « piscine tropicale » fréquents.

Nous conclûmes notre journée en toute simplicité. Retour à Castellamare et dégustation en terrasse d’un délicieux verre de NERO D’AVOLA accompagné de proscuitto.

ERICE – TRAPANI – J4

En allant à Trapani, sur les conseils du papa d’un vieille ami Sicilien, rencontré au Colruyt le jour avant le départ,… nous nous sommes arrêtés quelques heures à Erice (le parking est payant, mais pas grand chose). Ce village niché en haut d’un colline (comme beaucoup en Sicile) est pavé de toute part, les voitures ne peuvent franchir ses minuscules ruelles, et le charme est intact. Le château offre une vue éblouissante…

Nous arrivons à trapani en milieu d’après-midi. On dépasse bagages et nous voilà en pleine ville! ça change des jours précédents. c’est beau, bruyant et nous mangeons des petites spécialités. On flâne, on prend des photos. Et on passe la soirée les fesses dans le sable à rire face à la mer…

FAVIGNANA – îles Egades – J5

On ne voulait pas spécialement passer par Trapani. Mais on devait aller sur les iles égades.

On n’a pas eu le temps de les faire toutes, evidemment, alors on a pris l’hydroglisseur et nous avons opté pour FAVIGNANA, l’île aux plages paradisiaques… Pour payer votre traversée moins cher, et surtout être certain d’avoir une place à l’heure voulue, vous pouvez réserver en ligne.

Arrivés sur l’île, nous avons trouvé une foule de loueurs de vélo, 5€ par vélo et par jour, on a enfourché nos bolides et fait le tour de l’ile et de ses plages. Merveilleux.

MARSALA – SCALA DE TURCHI – AGRIGENTE – J6/J7

Un arrêt à Marsala sur la route, plus pour voir la ville du vin qu’autre chose…

Et direction Scala de Turchi, à voir! L’eau n’y est pas exceptionnelle, mais cette roche de calcaire est sublime!

Arrivés à Agrigente, nous étions épuisé, nous avons renoncé à la vallée des Temples (grecques) qui doit être éblouissante. Nous avons flâné en soirée et arpenté les petites rues labyrinthiques de la vieille ville. Nous nous sommes posé et avons grignoté dans une petite adresse en terrasse, à rue (Routard, again!): A Putia.

C’était le weekend de la Saint Calogero, tout était en fête et de ballons rempli. Un folklore particulier et sacré.

Ragusa – J7

Nous avons pris la route début d’après-midi pour arriver à Ragusa et profiter de la ville avant l’animation de soirée. Une ville charmante.

La vieille ville est très très calme. Nous y avons mangé les meilleurs glaces (Di Vini) et les plus audacieuses du séjour, face à la cathédrale (qui ressemble très fort à celle que nous découvrirons les lendemain à Modica).

Le passage de la nouvelle ville à la vieille ville se fait à pied au travers de marches offrant des bâtisses surprenantes, et appelant l’appareil photo. De nuit, perché en haut de ce chemin on aperçoit mille lumière venant de la vieille ville, illuminant ainsi les habitations qui semblent creusées dans la roche. C’est magnifique.

Cala de Modica – Modica – Scicli – J8

Nous sommes parti à l’exploration des villages voisins.

Architecture gothique, et nostalgie aux détours de villages calmes ayant pour seuls animations les va-et-vient des locaux.

La plage énorme et vide de la Cala de Modica, le chocolat miraculeux, parait-il, et maigre, de Modica (et les odeurs cacaotées qui se dégagèrent de chaque ruelle), puis Scicli.

Scicli, minuscule village n’ayant rien perdu de son authenticité. Nous sommes ainsi restés assis une heure, face à l’Eglise de Scicli, regardant les invités d’un mariage, attendant la sortie de la mariée, observant les hommes jeunes et moins jeunes en rang, assis, attendant sagement leurs épouses occupées à bavasser à gorge déployée, sourire radieux… Avant de déguster la meilleure pizza (Pura Follia) que je n’ai jamais goutée, face à cette place teintée de rose par le soleil disparaissant avec paresse. Ici, la carte des bières est impressionnante, et si vous êtes nostalgique, aucun soucis, offrez-vous une petite Chouffe!

Le retour fut périlleux, routes en lacet à l’aveugle, ou presque, audace et rigueur étaient de mise! Mais le spectacle, une fois encore, de la vieille ville de Ragusa se dessinant et s’illuminant à mesure que nous regagnons l’hôtel valait cette escapade périlleuse.

Puis nous sommes allés voir le match! Oui, l’an dernier c’était le coupe du monde. Et nous avons assisté à un france/Italie entre italiens et français coude à coude au milieu de la ville éclairée, un verre de vin à la main…

Syracuse – J9 – J10

Enfin, je l’attendais! J’ai adoré! Mon cher et tendre a détesté. La ville est magnifique et l’animation de rue en rue est douce et vivante. Mais, pour la première fois de notre séjour, il y avait du monde. Des fourmis étrangères de partout. Les restaurants affichaient complets, les files d’attentes se formaient, les commerces restaient ouverts jusque 22 heures du soir. Nous étions brutalement arrachés de notre échappée civilisée.

Gole dell’Alcantara – J11

En route pour Taormina, nous nous sommes arrêtés aux milieux des rochés et rivières façonnées par le souvenir des coulées de lave. Une découverte et un cadre, un fois encore, différent du reste. 4€ l’entrée, si je me souviens bien.

Nous sommes arrivés, à notre point de chute suivant. Un B&B, aux hôtes incroyablement sympathiques. Un petit appartement face à la mer, SEMU a MARI, rien de luxueux, ou de design, comme partout, mais ce un village épargné des touristes est si paisible qu’on y resterait.

Le soir, Hop, Savoca, le riquiqui-mini-village du Parrain (oui, le film de Coppola). On se retrouve projeté des années en arrière! Calme, vide, se décor de cinéma semble avoir été ouvert rien que pour nous…

Taormina – J12

Beurk!

Sans doute, que cette ville peut avoir du charme, mais entre les marques de luxe, les touristes qui s’entassent, les trois mariages en même temps, dans chacune des églises, les odeurs de synthétique et les prix exorbitants,… rien n’a su conquérir notre coeur. Nous avons toutefois pris du plaisir dans le parc à l’entrée de la ville et mangé non pas une glace mais un granité complètement artisanal dans une petite adresse (Recommandée dans le Routard…)… Et c’est tout!

Pour retrouver notre isolement, nous sommes parti à Castelmola, un village à priori sans grand intérêt si ce n’est l’énorme place pavée du village qui offre une vue qui surplombe la vallée, un instant suspendu dans le temps.

 

Cefalu – J13

Dernier jour, Dernière nuit avant de rejoindre l’aéroport…

Après le calme, la tempête! Magnifique! Nous sommes arrivés et la tempête arrivait! La mer était déchainée! Resplendissante! Nous avons fini, après l’émerveillement, réfugiés, trempés, dans un petit écrin face à la mer (où nous décidons de revenir le soir pour un ultime repas, Al Faro )

Ce petit village, ce détour malicieux, fut une conclusion poétique à cet incroyable voyage!

En bons romantiques que nous sommes, nous avons vu notre dernier couché de soleil, un verre de cava à la main, les vagues encore folles venant frapper la roche…

Palerme aéroport – Maison J14

Une retour qui semble loin aujourd’hui, bien que les souvenirs me surprennent et semblent encore tellement réels…

 

Parole de Pêche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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